Didier

 Né en région parisienne, j’ai choisi il y a quelques années de rejoindre la capitale auvergnate ; je partage actuellement mon temps entre Clermont-Ferrand et la montagne bourbonnaise, Arfeuilles.

De tout temps amateur de peinture, je ne me suis adonné à la pratique que depuis quelques années. Sans doute fallait-il que mon œil s’exerce, que je fasse le plein d’images et de sensations, que je sois nourri par l’expérience de la vie pour que me gagne le besoin d’expression par le mode pictural.

Comme j’étais attiré dans les expositions ou les musées visités, par le traitement de la lumière, dès lors mon choix s’est tout naturellement porté sur l’aquarelle, médium par excellence de la transparence et de l’implicite. Comme elle m’a adopté, j’ai alors décidé d’y consacrer toute mon énergie.

Je peins aussi à l'acrylique et élargis mes investigations en direction des techniques mixtes, mais restant centrées sur des médium solubles à l'eau (gouache, acrylique, huile à l'eau, fusain sans oublier bien entendu l'aquarelle qui restera mon médium de prédilection!).

Même lorsque je choisis de privilégier un seul médium dans certaines de mes expositions, notamment l'aquarelle, cela n'entache en rien la variété de mon travail, la multiplicité de mes sources d'inspiration tant les techniques de peinture à l'aquarelle sont multiples et, combinées, permettent de diversifier la traduction des effets au service des émotions, sensations mémorielles qui guident mon inspiration.

Toutefois, dans les quatre façons d'aborder l'aquarelle, je privilégie souvent le travail "humide sur humide", la technique la plus ardue car la plus capricieuse mais au rendu tellement onirique et qui permet les créations les plus audacieuses et les plus abouties.

Je privilégie dans mes travaux actuels coexistence du net et du flou et mise en valeur de la lumière ainsi qu’un travail sur la mémoire : le choix de mes sujets est prétexte à conserver une trace –fût-elle nécessairement voire volontairement infidèle- de toute la mémoire de sensations qui m’habite et me nourrit.

Imprégné de ce monde à la fois vécu et réinventé, mon second souhait est de partager, au travers de l’image que mes tableaux renvoient, le bonheur que je ressens à peindre.